La ligne de chemin de fer, établie en 1890 par la Compagnie d'Orléans, était destinée aux transports militaires jusqu'au bout de la presqu'île, notamment aux approvisionnements de munition. N'oublions pas qu'à cette époque la voiture individuelle n'existait pas !
Aujourd'hui l'exploitation est assurée par la SNCF, l'investissement par la Région Bretagne. L'état de la ligne est très en retard sur la qualité demandée par exemple aux lignes TGV. Les rames, qui ont une activité de ramassage scolaire pendant l'année, sont utilisées au "coût marginal" pendant l'été. L'activité actuelle est donc une activité de "survie", peu préparée à une intensification du trafic !
N'oublions surtout pas qu'il s'agit d'une "voie unique", considérée comme dangereuse par l'exploitant. Les rames se croisent en gare de Plouharnel. Il est donc difficile dans ces conditions d'intensifier les rotations, sans investissement supplémentaire !
L'autre facteur rédhibitoire du chemin de fer est celui de sa rigidité dans le temps : réseau figé non évolutif, gares en général mal placées, barrières automatiques coupant le principal trafic routier, faible vitesse de déplacement en raison de la mauvaise qualité de la voie...
En bref, notre tire-bouchon actuel est à la fin de sa vie. Pour en faire un transport moderne, il convient d'investir des sommes "rondelettes" dans la voie et le matériel roulant, que personne en Pays d'Auray n'est capable de financer !
Les Français, y compris les cheminots ont voté depuis 40 ans pour la voiture individuelle, qui avec un bon réseau routier est le moyen de transport le plus efficace au niveau "individuel".
Alors est-il vraiment sain que des élus, qui eux-même utilisent leur voiture individuelle pour se déplacer, proposent des "transports collectifs", qui sont aujourd'hui sur la presqu'île une erreur d'investissement monumentale ! Quiberon, Saint Pierre Quiberon ne sont pas Paris !
Le "déplacement" n'interesse pas le citoyen de Quiberon et de Saint Pierre !
Au Centre culturel hier on comptait deux Maires, une dizaine de conseillers municipaux et quelques employés municipaux. On cherchait le citoyen "lambda"... presque toujours les mêmes !
Résultat : 6 cartes d'école pour afficher les priorités des 6 groupes de travail, avec un attirail digne de l'école primaire : feutres de couleur, gommettes et petits cartons indéchiffrables...
La conclusion "intelligente" évite le sujet, qui fâche : le tire-bouchon, dont la cote est élevée chez tous les propriétaires de grosses bagnoles... On a entendu des appréciations étonnantes de la part de conseillers, qui n'ont pas beaucoup travaillé ! Des "containers" à la disposition des artisans, pour qu'ils puissent rentrer chez maman dans un fauteuil de chemin de fer, des pistes cyclables le long de la ligne du tire-bouchon, un tram-train à la mode (de Bretagne)...
Madame G nous a fait pleurer lorsqu'elle évoque le trafic, qui passe en Centre-ville... la faute à qui ?
Auray, Vannes restent les vrais pôles d'attraction ! Lorient pour le "foot", Pontivy pour les "tradis"... un bateau entre Port Haliguen et Vannes (1 heure 15 de trajet)...
La route départementale, les cars TIM, le TER Auray Vannes aux heures de pointe sont des inconnus pour les élus, qui se lèvent tard... because "la grosse caisse" !
Débat finalement "tronqué" : la route et les voies vertes sont les oubliées, alors qu'elles assurent 99% du trafic !
Le futur schéma de déplacement du futur SCOT du Pays d'Auray sera à surveiller de près, car aujourd'hui sa rédaction reste dans les mains "d'experts" !
Pourquoi les réflexions sur le futur PLU ne sont pas possible à Saint Pierre Quiberon ?
Madame G doit fulminer jeudi lors de l'ouverture d'ateliers participatifs au Centre Culturel de sa ville ! Enfin un peu d'air dans une commune, où les réflexions démocratiques sont interdites depuis deux ans ! Qu"elle prenne exemple sur Roland Le Sauce, qui est un peu plus à gauche qu'elle, mais qui sait dialoguer et échanger dans la courtoisie la plus conviviale...
Le sujet de la réunion de jeudi est stratégique pour les deux communes, Quiberon et Saint Pierre : le déplacement.
Aujourd'hui quatre moyens : l'avion (inconcevable), le bateau (inexistant), le fer (deux mois par an) et la route départementale pour tous ! 99% des déplacements (y compris le transport scolaire) empruntent la route départementale, dont le gabarit est insuffisant aux heures de pointe (8h00/9h00 et 16h00/18h00).
La voiture individuelle et l'infrastructure insuffisante rendent le déplacement en vélo dangereux et désagréable...
Pour nos deux communes et donc les utilisateurs de cette route départementale, dont les modes de transport ne changeront pas dans les prochaines années, les points noirs de cet axe sont nombreux : les traversées de Saint Pierre, Kerhostin, Penthièvre et Plouharnel sont une aberration, y compris les feux rouge (3 à Saint Pierre, 1 à Kerhostin, 1 à Penthièvre...). Les modulations de vitesse sont dangereuses et se succèdent souvent sur des distances ultra-courtes.
Il est bien évident que l'on ne peut aujourd'hui laisser les communes du trajet prendre des décisions ubuesques : le triple rond-point de Plouharnel grace à la double casquette de Gégé le Général, le changement de statut des routes départementales sur la commune de Saint Pierre Quiberon pour des raisons financières, le passage du Fort Penthièvre sans protection, alors que les parkings attenants sont remplis pendant la période estivale et les grandes marées !
Sur la presqu'île la rationalisation de l'axe de desserte a été entreprise avant l'arrivée de Madame G aux commandes, mais abandonnée depuis pour épargner aux riverains (bien placés) les désagréments d'un traffic important ! Il est bien évident qu'il s'agit aujourd'hui de la seule solution alternative !
Le passage de l'Isthme est compliqué par la "persistance" de la voie de chemin de fer dont le trafic annuel représente trois journées de trafic routier... Les "lubies" des défenseurs du fer sont aujourd'hui totalement incompréhensibles.
Quant à la déviation de Plouharnel elle nécessite le déplacement de l'axe départemental par un passage sur digue ou pont au niveau du Pô, comme celà a été fait entre Carnac Plage et La Trinité sur Mer.
Dans le Pays d'Auray la presqu'île de Quiberon représente une "exception" ! Que les réflexions de jeudi nous entrainent vers des projets novateurs !
Le "tire-bouchon" ne peut pas faire de miracles !
RépondreSupprimerLa ligne de chemin de fer, établie en 1890 par la Compagnie d'Orléans, était destinée aux transports militaires jusqu'au bout de la presqu'île, notamment aux approvisionnements de munition. N'oublions pas qu'à cette époque la voiture individuelle n'existait pas !
Aujourd'hui l'exploitation est assurée par la SNCF, l'investissement par la Région Bretagne. L'état de la ligne est très en retard sur la qualité demandée par exemple aux lignes TGV. Les rames, qui ont une activité de ramassage scolaire pendant l'année, sont utilisées au "coût marginal" pendant l'été. L'activité actuelle est donc une activité de "survie", peu préparée à une intensification du trafic !
N'oublions surtout pas qu'il s'agit d'une "voie unique", considérée comme dangereuse par l'exploitant. Les rames se croisent en gare de Plouharnel. Il est donc difficile dans ces conditions d'intensifier les rotations, sans investissement supplémentaire !
L'autre facteur rédhibitoire du chemin de fer est celui de sa rigidité dans le temps : réseau figé non évolutif, gares en général mal placées, barrières automatiques coupant le principal trafic routier, faible vitesse de déplacement en raison de la mauvaise qualité de la voie...
En bref, notre tire-bouchon actuel est à la fin de sa vie. Pour en faire un transport moderne, il convient d'investir des sommes "rondelettes" dans la voie et le matériel roulant, que personne en Pays d'Auray n'est capable de financer !
Les Français, y compris les cheminots ont voté depuis 40 ans pour la voiture individuelle, qui avec un bon réseau routier est le moyen de transport le plus efficace au niveau "individuel".
Alors est-il vraiment sain que des élus, qui eux-même utilisent leur voiture individuelle pour se déplacer, proposent des "transports collectifs", qui sont aujourd'hui sur la presqu'île une erreur d'investissement monumentale ! Quiberon, Saint Pierre Quiberon ne sont pas Paris !
Caricature de démocratie ?
RépondreSupprimerLe "déplacement" n'interesse pas le citoyen de Quiberon et de Saint Pierre !
Au Centre culturel hier on comptait deux Maires, une dizaine de conseillers municipaux et quelques employés municipaux. On cherchait le citoyen "lambda"... presque toujours les mêmes !
Résultat : 6 cartes d'école pour afficher les priorités des 6 groupes de travail, avec un attirail digne de l'école primaire : feutres de couleur, gommettes et petits cartons indéchiffrables...
La conclusion "intelligente" évite le sujet, qui fâche : le tire-bouchon, dont la cote est élevée chez tous les propriétaires de grosses bagnoles... On a entendu des appréciations étonnantes de la part de conseillers, qui n'ont pas beaucoup travaillé ! Des "containers" à la disposition des artisans, pour qu'ils puissent rentrer chez maman dans un fauteuil de chemin de fer, des pistes cyclables le long de la ligne du tire-bouchon, un tram-train à la mode (de Bretagne)...
Madame G nous a fait pleurer lorsqu'elle évoque le trafic, qui passe en Centre-ville... la faute à qui ?
Auray, Vannes restent les vrais pôles d'attraction ! Lorient pour le "foot", Pontivy pour les "tradis"...
un bateau entre Port Haliguen et Vannes (1 heure 15 de trajet)...
La route départementale, les cars TIM, le TER Auray Vannes aux heures de pointe sont des inconnus pour les élus, qui se lèvent tard... because "la grosse caisse" !
Débat finalement "tronqué" : la route et les voies vertes sont les oubliées, alors qu'elles assurent 99% du trafic !
Le futur schéma de déplacement du futur SCOT du Pays d'Auray sera à surveiller de près, car aujourd'hui sa rédaction reste dans les mains "d'experts" !
Démocratie participative ?
RépondreSupprimerPourquoi les réflexions sur le futur PLU ne sont pas possible à Saint Pierre Quiberon ?
Madame G doit fulminer jeudi lors de l'ouverture d'ateliers participatifs au Centre Culturel de sa ville !
Enfin un peu d'air dans une commune, où les réflexions démocratiques sont interdites depuis deux ans !
Qu"elle prenne exemple sur Roland Le Sauce, qui est un peu plus à gauche qu'elle, mais qui sait dialoguer et échanger dans la courtoisie la plus conviviale...
Le sujet de la réunion de jeudi est stratégique pour les deux communes, Quiberon et Saint Pierre : le déplacement.
Aujourd'hui quatre moyens : l'avion (inconcevable), le bateau (inexistant), le fer (deux mois par an) et la route départementale pour tous ! 99% des déplacements (y compris le transport scolaire) empruntent la route départementale, dont le gabarit est insuffisant aux heures de pointe (8h00/9h00 et 16h00/18h00).
La voiture individuelle et l'infrastructure insuffisante rendent le déplacement en vélo dangereux et désagréable...
Pour nos deux communes et donc les utilisateurs de cette route départementale, dont les modes de transport ne changeront pas dans les prochaines années, les points noirs de cet axe sont nombreux :
les traversées de Saint Pierre, Kerhostin, Penthièvre et Plouharnel sont une aberration, y compris les feux rouge (3 à Saint Pierre, 1 à Kerhostin, 1 à Penthièvre...). Les modulations de vitesse sont dangereuses et se succèdent souvent sur des distances ultra-courtes.
Il est bien évident que l'on ne peut aujourd'hui laisser les communes du trajet prendre des décisions ubuesques : le triple rond-point de Plouharnel grace à la double casquette de Gégé le Général, le changement de statut des routes départementales sur la commune de Saint Pierre Quiberon pour des raisons financières, le passage du Fort Penthièvre sans protection, alors que les parkings attenants sont remplis pendant la période estivale et les grandes marées !
Sur la presqu'île la rationalisation de l'axe de desserte a été entreprise avant l'arrivée de Madame G aux commandes, mais abandonnée depuis pour épargner aux riverains (bien placés) les désagréments d'un traffic important ! Il est bien évident qu'il s'agit aujourd'hui de la seule solution alternative !
Le passage de l'Isthme est compliqué par la "persistance" de la voie de chemin de fer dont le trafic annuel représente trois journées de trafic routier... Les "lubies" des défenseurs du fer sont aujourd'hui totalement incompréhensibles.
Quant à la déviation de Plouharnel elle nécessite le déplacement de l'axe départemental par un passage sur digue ou pont au niveau du Pô, comme celà a été fait entre Carnac Plage et La Trinité sur Mer.
Dans le Pays d'Auray la presqu'île de Quiberon représente une "exception" ! Que les réflexions de jeudi nous entrainent vers des projets novateurs !